Les robots, nouveau 'must have' des entrepôts

L'automatisation des entrepôts représente un des moyens les plus efficaces de répondre aux défis de la digitalisation du commerce. Elle offre, du point de vue opérationnel, des réponses efficaces aux enjeux de productivité, de flexibilité, de sécurité et de performance. Si les retailers sont convaincus du potentiel, ils ont néanmoins besoin d'être rassurés quant aux solutions d'intégrations existantes pour faire cohabiter les équipes humaines et les flottes de machines. C'est là où intervient le rôle de conseil de Manhattan Associates.

Dans l'entrepôt pilote d'Uniqlo (groupe de prêt-à-porter Fast Retailing), situé dans le quartier d'Ariake à Tokyo, un robot baptisé Mujin (du nom de la start-up qui l'a créée) plie tranquillement les t-shirts de la marque avant de les ranger impeccablement dans des boîtes pour les envoyer aux clients. Jusque-là, cette tâche ne pouvait être effectuée que par un humain. C'est donc un grand bond en avant accompli par la machine ! Qui pourrait permettre à cette usine, qui a déjà remplacé 90 % de ses travailleurs par des robots, de mettre en place un processus entièrement automatisé.

A côté de Mujin cohabitent, entre-autres, les robots d'Exotec. Le français a réussi à commercialiser ses robots au pays connu comme étant le premier producteur de robots industriels au monde. Ce sont donc les fameux Skypods qui équipent des entrepôts du groupe japonais pour la préparation de commandes. Concrètement, ces machines se déplacent de façon autonome à la fois au sol et verticalement entre des étagères d’entreposage. En France, le leader local du commerce en ligne Cdiscount déploie aussi une flotte de Skypods d’Exotec dans ses entrepôts, le dernier équipé en date étant celui de Réau, en Seine-et-Marne (avec 44 machines). Le gain est incomparable, chaque robot multipliant par 5 la productivité.

Également, l'erreur est humaine… Il est rare en revanche qu'une machine commette un faux pas. Les robots améliorent donc la qualité des prestations en diminuant les erreurs d’exécution. La technologie Manhattan Associates a facilité l'arrivée des premiers Skypods chez Cdiscount. Comment ? En permettant, de part son architecture, de faire facilement communiquer l'ensemble des systèmes automatisés (convoyeurs, robots...) et leurs systèmes de pilotage WCS avec son WMS utilisé par le pure-player depuis quelques années déjà.

Clairement, le raccordement d’automates à un système d’information doit être anticipé et planifié par le retailer. Il doit ainsi s’assurer au préalable que les équipements sont compatibles et peuvent s’interfacer avec le WMS de l’entrepôt. Ce que n'a pas manqué de faire l'américain New Balance. L'équipementier expédie chaque année 24 millions d'unités depuis ses deux centres de distribution. Pour accélérer les délais de livraison, il a automatisé certaines de ses opérations en entrepôt, tout en intégrant ces nouveaux process dans le WMS de Manhattan Associates. A la clé, une meilleure optimisation de la préparation dans des organisations mixtes, réunissant humains et machines.

Manhattan Automation Network facilite l'adoption de solutions d'automatisation d'entrepôt.

Pour aller plus vite dans l'intégration, nous avons a conçu un programme spécifique, Manhattan Automation Network, qui délivre l'environnement d'intégration aux fournisseurs. Ce qui garantit à nos clients équipés de sa solution WMS une mise en œuvre simplifiée ainsi qu'une réduction des coûts du projet. Manhattan Automation Network est lancé avec cinq membres inauguraux : Kindred AI (solution de tri à la pièce), solutions d'automatisation Matthews, VCO Systems (solutions d’automatisation basées sur l’utilisation de la lumière), Right Hand Robotics (qui a conçu un bras robotique spécialisé dans les tâches de collecte - le fameux « pick and place ») et Locus Robotics (leader du marché des robots mobiles autonomes – AMR - pour les centres de distribution). Ce nouveau programme s'appuie sur plus de 30 ans de projets d'intégration réussis à Manhattan Associates dans les centres de distribution les plus automatisés au monde.

La robotisation devient un passage obligé dans le sens où elle s'inscrit dans un commerce qui se digitalise et où les délais se réduisent de plus en plus. Les retailers sont de plus en plus nombreux à franchir le pas. A l'image de Décathlon. Le géant du sport s'est équipé d'une flotte de cobots Scallog. Dotés de capteurs qui suivent un marquage au sol, ces automates sont capables de ranger eux-mêmes 35 000 références dans les étagères. Grâce à eux, Décathlon a divisé par trois les temps de préparation et réduit de 95% les trajets des opérateurs dans ses entrepôts.

N'oublions pas Amazon, qui a inauguré en octobre un entrepôt géant de 152 000 m2 à Brétigny-sur-Orge… dans lequel évoluent pas moins de 4 000 robots. Il s'agit des fameuses navettes autonomes de type Kiva mises au point par Amazon Robotics (le nouvel intitulé de Kiva Systems, une entreprise rachetée par Amazon en 2012). Une manière pour le géant internet d'accélérer la cadence et de raccourcir les délais de livraison, pour tendre vers des livraisons en 24 heures voire en 12 heures.

Près de 60 % des dirigeants d’entreprise ont amorcé la transformation digitale de leur Supply Chain, selon une étude menée par GEODIS et Les Echos Etudes. Ils investissent en priorité dans des outils collaboratifs et l’amélioration des processus en amont. Et 62 % anticipent une meilleure planification et automatisation de certaines opérations. Cela s'explique par le fait qu'aujourd'hui, avec l'e-commerce, les flux en entrepôt sont traités en temps réel ce qui impose de prévoir les prochaines commandes.

D'où l'intérêt de recourir à un nouvel outil, l'OMS (Order Management System) conçu spécifiquement pour les environnements omnicanaux. Avec cette solution, tous les systèmes qui gèrent les clients et leurs transactions sont interconnectés. A elle seule, elle centralise toutes les commandes et décide du meilleur point de préparation, avant de lancer l’exécution. L'intérêt de cette solution réside aussi dans sa capacité à prendre en compte toute une diversité de scénarios opérationnels possibles tels que : achats en ligne/retours en magasin, achats en ligne/retrait en magasin, expédition au magasin, expédition depuis le magasin, ajout de produits à une commande en cours de cycle de préparation, etc...

Ce qui explique que de plus en plus d'enseignes, engagées dans un processus de transformation omnicanale s'équipe d’un OMS : les français Lacoste et L'Occitane, l'Américain Best Buy, la chaîne allemande S.Oliver, … Et vous ?

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